LA FRATERNITÉ FONCIÈRE DANS GERMINAL D’ÉMILE ZOLA ET LA PESTE D’ALBERT CAMUS

Authors

  • TIJAH Tartule Department of Languages and Linguistics Benue State University, Makurdi
  • ANJA Joy Yuadoo Department of Languages and Linguistics Benue State University, Makurdi
  • TARNONGO Kwaghfan Victor

Keywords:

fraternité, individualisme, condition humaine, solidarité conditionnelle, liberté

Abstract

 

C’est un fait accompli de nature multi-dimensionnelle que l’homme générique est toujours confronté aux problèmes variés depuis des siècles. Il s’agit des problèmes sociopolitiques voire existentiels qui proviennent des relations insatisfaisantes entre les hommes. Certains vivent au-dessus, et bien sûr, au mépris des autres. Or, les problèmes existentiels proviennent de l’absurdité entre l’homme et la nature : l’homme essaie de comprendre la nature qui, à son tour, refuse de répondre d’urgence à l’appel humain. Cependant, l’individualisme de l’homme ne peut jamais le sauver de sa misère. Voilà pourquoi l’homme doit recourir à la fraternité foncière comme une voie à l’amélioration de sa condition sociale, politique, économique, entre autres. Ceci est sans doute la pensée philosophique d’Émile Zola et d’Albert Camus, ces deux romanciers français des 19e et 20e siècles respectivement. Dans cet article, nous avons évoqué la manifestation de la fraternité foncière dans Germinal d’Émile Zola et La Peste d’Albert Camus au profit de l’homme générique. Ces deux auteurs de deux courants littéraires différents de naturalisme et d’absurdisme nous montrent que la fraternité est la seule voie à suivre pour guérir l’homme de sa misère.

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Published

2024-08-26 — Updated on 2024-09-19

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